Extrait du journal

ciété (I), dont la modestie n’a pas dédaigné de se vouer aux pénibles fonctions d’institutrice. « Née dans une famille que son illustration n’empèche pas d’étre populaire, où les services les plus éminents, rendus au public par son chef, sont soutenus de la part de tout ce qui l'entoure par les actes multipliés d’une grâce et d’une bien veillance infinie, une faible femme, que de vifs chagrins, de douloureuses épreuves avaient d’abord séparée du monde, n’y est rentrée que par la bienfaisance, en consacrant tout à la fois sa fortune, ses talents et ses soins personnels à l’éducation des enfants. « Enfin , messieurs, cette solennité sera embellie, animée par ces chants dont l’harmonie pénètre jusqu’au fond de vos cœurs. Vous pourrez tous juger du progrès de nos jeunes élè ves dans celle école de chant que notre société s’enorgueillit d’avoir fondée. Si cette école doit beaucoup de reconnaissance à la mémoire de son premier instituteur, elle n’en doit pas moins au zèle infatigable de celui que vos vœux unanimes ont si puissamment contribué à lui donner pour successeur. »...