Extrait du journal

tS mars, préparée, conduite et exploitée par une bande de malfaiteurs. Tous ces faits ont produit une grande émotion dans l’Assemblée. Il s’y ajoutait des doutes sur la direction de la politique gouvernementale, doutes éveillés par le maintien de M. Ferry à la prélecture île la Seine et le réarmement de quelques ba taillons de la garde nationale. Sur ces di vers points, M. Thiers s'est expliqué au jourd'hui a la Chambre avec une grande netteté. Eu ce qui regarde M. Ferry, ce n’est que par eneur qu’il a été désigné au Journal officiel comme préfet de la Seine; il est démissionnaire, et, à défaut d’un successeur, qui n’a* pu encore lui être donné, il s’est chargé spontanément «le ressaisir les fils «le l’administrai ion pari sienne, coupés par la prétendue G ma mmie. Quant aux bataillons de garde nationale qui auraient été réarmés, cette mesure est rapportée. M. le chef du pouvoir exécutif a dit nettement : Il faut que Paris soit dé sarmé , et dés demain une proposition dans ce sens sera soumise à l’Assemblée. Telle est la situaiion. Nous n’ajouterons qu’un mot à eut exposé. Une politique d’ordre, procédant rigoureusement, sa us se préoccuper des complaisances et des faiblesses d’un libéralisme trop longtemps aveugle, est aujourd’hui une suprême et indispensable nécessité du pays. Hors de là, le Gouvernement faillirait à tous ses devoirs....