Extrait du journal

De larges baies encadrent les massifs de la grande cour,où quelque hôtes, retour du bain, attendent, en complet de flanelle et en robe de piqué blanc, l'heure du déjeuner. Des bicyclistes accostent au perron.Des landaus conduits, au grand trot des fins tarbais,par des cochers en veste rouge et coiffés de tyroliens vernis défilent sui le sable des allées. Des Anglaises, la boîte verte en sautoir, s'en reviennent désarticulées par des herborisations difficiles à travers les côteaux rudes qui sont, aux environs de Biarritz, comme les derniers mouvements des Pyrénées. Un grand vieillard édenté, aux yeux vidés de regard s'avance, d'un pas glissant, soutenu par le bras d'un valet de chambre distrait et fixant le lourd va-et-vient de l'ascenseur....