Extrait du journal

Nous avons raconté, à son heure, la fusion du Cercle artistique, vulgo « Mirlitons », avec le Cercle des Champs-Elysées, occupant le beau local à l'angle de l'avenue Gabriel et de la rue Boissy-d'Anglas. Ce petit événement parisien a été une affaire d'Etat! L'entente s'est faite enfin, et je dois constater que, tout d'abord, dans la presse, on a parlé avec sympathie de cette entreprise, à laquelle sont intéressés des gens nombreux, connus et dont quelques-uns ont beaucoup d'amis. Le cercle reconstitué avait besoin de grossir le nombre de ses membres pour faire face, par les cotisations et aussi - pourquoi ne pas le dire? - par les bénéfices de la sacro-sainte cagnotte, à des dépenses considérables. On a donc fait des fournées d'entrants, les dispensant de certaines formalités, tout en maintenant le principe nécessaire de l'admission par un comité. C'est à propos de ces fournées d'entrants qu'il s'est produit un incident dont je veux parler, car il me parait toucher à la dignité de notre profession de journalistes....