Extrait du journal

- C'est qu'on ne la connaît pas. Le lad, monsieur, ne peut compter su-r rien. Dès qu'il prend quelques années, et par conséquent s'alourdit, on ne tient plus à ce qu'il monte les chevaux : on l'écarté des écuries, on le réforme, et c'est pour lui la misère. A la moindre faute, on le met dehors, et immédiatement, dans les cinq minutes : il y en a tant d'autres pour le remplacer ! De plus, nous ne pouvons pas nous marier : un nomme marié se paie plus cher, donc les entraîneurs n'en veulent pas. Et comme ces messieurs sont en petit nombre, se connaissent tous et se voient quotidiennement aux courses, ils se signalent mutuellement ceux des ladis qui ne leur plaisent pas : et voilà des malheureux perdus, bannis, comme exilés, sans place, sans espoir même d'en retrouver jamais une — j'entends une sérieuse....