Extrait du journal

Mais d'un peu haut, d'un peu loin, oU: découvrait, sous ses toits d'ardoises, la; demeure plus longue que haute, vieille gentilhommière qui, par derrière, s'épau- J lait aux bâtiments de la ferme, et où! 1 trois siècles avaient laissé chacun son i signe. . fj On voyait bien, aussi, le dessin diï y parc, qui commençait tout de suite aux P limites de la cour à laquelle on avait |M volontairement gardé son aspect seigneurial. Bourré d'arbres, coupé de vastes îlots de gazon, très vite il devenait ces bois épais, plusieurs hectares d'ombre et i de bruissant silence, où les chasses alternaient avec les prés, les vergers et les ^ vignes. Loin, à l'ouest, juste avant que 1 l'on atteignît les frontières de la pro- | priété, on tombait au bas d'un pré en pente, sur un vieux moulin, inactif au J bord d'un vivant ruisseau. I La maison du régisseur et de sa femme 1 se trouvait à l'autre extrémité du do- 1 maine, à son autre limite. Au seuil des 1 bois, c'était un petit pavillon ancien; crépi de blanc, orné aux fenêtres de pots de fleurs, et dont les dépendances immédiates étaient un potager, unq basse-cour....