Extrait du journal

Vous me dites, Excellence, que chez vous les choses vont mal. Il faut convenir qu'elles pourraient aller mieux. Pour vous d'abord, pour nous ensuite, qui depuis Dunkerque n'avons pas connu d'aussi mauvais jours. Vos défaites étonnent la vaillante Angleterre ; entre Portsmouth et Newcastle, on se demande comment cela va finir, et nos journaux ne parlent plus d'autre chose. Nous attendions mieux de vous, c'est un fait. ' Vous en avez, dites-vous, autant à notre service. Vous prétendez que nous ne prenons pas notre part dé risques et de sacrifices. Et vous osez, camarade, écrire que vous vous battez à notre place, dans une guerre que nous, horn mes d'Angleterre, avons voulue et que, : s^uls, nous ne faisons point. Au nom 1 dp qui m'écrivez-vous cela ? Au nom ne ce qii'il faut bjen, appeler, votre peuple....