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Je suis partout, 2 novembre 1935

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Je suis partout
2 novembre 1935


Extrait du journal

A condition toutefois que les Français ne puissent être avertis et qu’ils n’aient pas le moyen de résister. C’est ainsi que la dissolution des Ligues et l’arrestation de leurs chefs apparaît comme une condition préalable de la pro chaine tuerie. Il est évident que les raisons profondes de cette bataille ne peuvent être révélées au public par les valets de Moscou. Sous le nom d’antifascisme on s’est contenté de ressusciter la vieille défense républicaine, mais comme cette vénérable idéologie a déjà beaucoup servi, on lui a insufflé une vie nouvelle en rééditant le coup de la « Grande Peur ». Vous vous rappelez 1789 : « Les brigands arrivent ! Ils sont là ! Us brûlent les fermes ! Ils pillent les pay sans ! Armez-vous ! Défendez-vous ! ». On prend les fusils, on vide les arsenaux, on...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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