Extrait du journal

C’est le même souci qui les incite à. aménager confortable ment les « baraques » dans les quelles couchent les ouvriers. Là les Français se heurtent non plus 4. des habitudes allemandes mais à des habitudes françaises. Et quetl«f ? — Au début, fallait voir ça dans Les camps, nous dit une des « grandés gueules » au parier pittoresque èt vert qu’on rencontre dans tous les < lags » du Reich. Je suis arrivé comme volontaire... Il y avait d'autres volontaires que moi. Tous n’avaient pas le même esprit. Je me demande où on avait pu les recruter... Vous parlez de drôles de cocos. Ah ! Monsieur, quel dom mage que vous n’ayez pas vu ça!... Ou plutôt non. Tant mieux que vous n’ayez rien vu... Vous n'auriez pas été fier d’être Français... C’est à qui ne voulait pas se coucher, à qui ne voulait pas se taire... Ça gueulait tant que ça pouvait... Et personne pour donner un coup de balai I... Y en avait qui trou vaient le moyen au marché noir de s’en mettre plein la lampe et même beaucoup plus... Alors ils débecquetaient dans la chambrée... Beaucoup trouvaient tout naturel de se soulager tout autour des ba raques au lieu d’aller aux « feuHlées »... Vous me comprenez, hein ? Ça tapait ! Ça cognait 1 Nous en I avions honte .devant les chefs du I...