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Je suis partout, 6 décembre 1941

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Je suis partout
6 décembre 1941


Extrait du journal

N « lu ici, la semaine dernière, dan* r article de Georges Blond, les informations rela tives aux marins et aux sol dats français prisonniers des gaullistes au Gabon. Ces défenseurs de notre Empire, capturés après une résistance héroïque, sont retenus là-bas dans des conditions sans exemple dans r histoire militaire depuis des siècles. Parqués dans la forêt, misérablement nourris, gardés par des noirs, privés de soins médicaux et privé* de toute communi cation avec qui que ce soit. Le fait que les gaullistes n'ont pas signé la Convention de Genève, s'ex cluant ainsi de la civilisation et même de l'humanité, ne doit point être con sidéré comme une conclusion. La France se doit de tout tenter pour venir au secours des prisonniers du Gabon. Toute prise de contact diplomatique arec les gaullistes étant impossible, le gouvernement français ne peut-il, par...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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