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Je suis partout, 7 mai 1943

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Je suis partout
7 mai 1943


Extrait du journal

tenu à la même réserve : et je a voudrais que vous puissiez en tendre la façon dont il en par le... Ma tâche est dure quand je le vois. J’écoute quelquefois des vérités pénibles dans ces voyages, pénibles non pour moi, mais pour mon pays : qt ce sont des vérités, il faut bién le dire. Mais je ne me décou rage pas. — L’armistice, Monsieur le Président, existe-t-il encore ? — C’est loin, l'armistice... Il y a eu beaucoup de choses, depuis l’armistice... Mais « le papier » n’est pas signé, vous savez. En attendant, l’armistice subsiste. Seulement, une ren contre comme celle d'hier, cela veut dire que les rapports de viennent plus normaux avec l'Allemagne et l’Italie, voilà tout. C’est beaucoup. — Comment se traduira cet te normalisation ? — Le « papier » n’est pas signé, je vous dis. Et cela dé pend de nous, surtout de nous, qu’il soit bon. C'est ce qu'il faut que la presse dise autour de vous. Je vous remercie de m’avoir aidé, il faut continuer. Des rapports plus normaux, cela veut dire qu’on devient un peu plus amis, en somme. C'est...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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