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Je suis partout, 9 décembre 1933

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Je suis partout
9 décembre 1933


Extrait du journal

Un nouveau parti vient de prendre sa place à la table du jeu parlementaire. C’est le premier événement grave de la semaine. Di manche dernier, a été fondé le parti socialiste de France. Ceux de nos lecteurs qui veulent bien nous suivre depuis quelques années se souviennent peut-être qu’avant les élections de 1932, nous avions annoncé la victoire des socialistes, mais en ajoutant qu'en raison même de leur impor tance numérique et des raisons diverses, pour ne pas dire contradictoires, de leur succès, les vainqueurs de la S.F.I.O. ne tarderaient pas à se diviser. Il est non moins facile de pronostiquer à présent la division des « Socialistes de France ». Les radicaux, qu’unissait tant jus qu’ici le lien maçonnique, donnent des signes évidents de dissociation. Quant aux partis dits « libéraux » et « nationaux », ils continuent à faire preuve de leur impuissance à s’unir même dans l’opposition, ce qui est un comble ! Comparaison...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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