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Je suis partout, 11 février 1933

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Je suis partout
11 février 1933


Extrait du journal

Devant tant de déceptions et tant de ruines, devant l’impuissance avérée du Parlement ou plus exactement de la Chambre des députés, que fait-on ? On tergiverse, on « ergote », on arbore l’enseigne fameuse : « Au Palais-Bour bon, tout est bon ». L’enseigne est défendue, certains jours, par des centaines de gardes ré publicains. La France n’est pas un pays où la Force a raison de la Raison. L’Histoire le prouve. La Raison aura bientôt raison de la Force que représentent les forces désordonnées, mais fort utilisables que nous venons d'évoquer. DORSAY...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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