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Je suis partout, 12 mai 1941

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Je suis partout
12 mai 1941


Extrait du journal

ment confortable». Le» soldats furent répartis chez les civils, dans les maisons. Actuellement, plus de deux millions de troupiers britanniques logent chez l’habitant. Dans les ville» anglaise», vous pouvez voir, le matin vers neuf heure», les soldats sortir des maisons à l’appel du clairon par groupes de cinq, de trois, ou même isolément. Ils se rendent paisi blement au rendez-vous que leur a fixé leur adjudant pour faire l’exercice, te livrent aux plaisirs de l’école du soldat sur les places et dans les rues, puis réin tègrent leur pension. Au début du mois d’août, ceux d’entre nous qui avaient été rescapé» après le naufrage du Meknès furent dirigés sur le camp d' Arrotee-Park, dans la banlieue...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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