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Je suis partout, 20 décembre 1941

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Je suis partout
20 décembre 1941


Extrait du journal

rés capables de s’exprimer et disposant d’une tribune — sont rentrés que l'on a commen cé à parler sérieusement des prisonniers, à secouer l'abominable apathie du public, à poser le problème dans toute son ampleur. Alors on a vu s'ouvrir dans tous les jour naux — et d'abord dans Je Suis Partout — des rubriques de prisonniers. Alors on s’est aperçu qu’il fallait accueillir dignement les rapatriés. Mais en même temps, les démagogues sont entres en lice, avides de capter cette force à leur profit. Et c’est ainsi qu’il se mêle par fois à l’intérêt que l’on témoigne aux prison niers des éléments impurs, inquiétants. En lais-...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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