Extrait du journal

L'autre jour, en rangeant des livres, il m'est tombé sous la main un volume déjà un peu ancien dont le titre annonçait qu’il traitait des choses de la marine. Je l’ai ouvert pour m’ins truire et j’ai constaté que ce n’était qu’un roman. A tout le moins un récit romancé, une anticipation. L’auteur déroulait les opération» navales au cours de la prochaine guerre entre la France et l’Allemagne. Il tirait de ce même sujet deux épreuves ; dans l'une, il imaginait une bataille navale qui opposerait la flotte française composée d’unités légères non cui rassées à la flotte allemande telle qu’on la connaissait en ce temps-là. Les Deutschland étaient déjà construits, c’est-à-dire que les Allemands possédaient de véritables cuirassés qui, en dépit de l’héroïsme des équipages, de la valeur des états-majors et de la qualité ds notre flotte légère, finissaient par envoyer pat le fond nos navires sans défense ; et dans ce cas-là, c’était l’Allemagne qui gagnait la guerre, p pensables pour armer et ravitailler un peuple arrivent presque toutes par la voie des eat (Lire le suite en deuxième Rage)...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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