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Je suis partout, 30 septembre 1938

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Je suis partout
30 septembre 1938


Extrait du journal

guerre il se trouve des hommes sincère ment attachés à la paix, mais qui, subis sant je ne sais quelle sorte d’envoûtement, considèrent la guerre comme inévitable, comme fatale et s’y résignent avec une in croyable facilite. Comment ne voient-ils pas dans les yeux de certains de leifrs collègues les lueurs d’une mauvaise joie ? Nous parlons des communistes. Il est évi dent, il es*t aveuglant que les élus et agents de Moscou considèrent la guerre comme le moyen le plus sûr de provo quer la révolution. Guer re étrangère et guerre civile se tiennent dans leurs affreux desseins. L’effort de propagande et de corruption tenté ces jours-ci par Barcelone est très significatif à cet égard. I/embrasement prémédité doit consumer toutes les for ces aujourd’hui attachées encore à la dé fense de la civilisation chrétienne et oc cidentale. Le pays veut comprendre Pourquoi cacher tout cela ? Pourquoi se faire pudiquement, quand on a i esprit national, devant tant d’évidences ’? Pour quoi refuser au pays les explications aux quelles il a droit ? DORSAY. (Lire la suite en deuxième page.)...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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