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Je suis partout, 31 mai 1940

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Je suis partout
31 mai 1940


Extrait du journal

une situation militaire difficile. Sa prise de commandement a coïncidé avec un communiqué qui a causé quelque émoi. Il rappelait en moins grave le fameux : < De la Somme aux Vosges » de septem bre 1914. Il y était précisé que Arras et Amiens étaient aux mains «le l’ennemi. Une situation de fait était constatée, enre gistrée officiellement. Il était visible qu’on avait voulu en même temps fixer certai nes responsabilités. Le bilan était établi avec son solde plutôt pénible. La page tournée, le nouveau commandant en chef se mettait au travail. Tous les vœux, non seulement des Français mais des âme» fières et des esprits libres, l’accompagnent dans son effort Le monde entier tressaille à l’idée que les forces barbares, déchaî nées sur l’Occident catholique et chré tien, pourraient surmonter des résistances qui lui sont opposées et que le nouveau commandant en chef vient de rassembler dans sa main fine et nerveuse....

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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Données de classification
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