Extrait du journal

saurait consentir à ce que l'on obligeât la troupe à accompagner un convoi, quel qu’il fût, se rendant au cimetière, qu'il se compose de 100 ou de 5,000'personnes. » Et plus loin, M. Dufaure, répondant à une demande d’explication de M. Grévy, a ajouté : « Si le corps est déposé à la maison mortuaire, c’est là que l’on rendrait les honneurs; si la famille annonçait, au con traire, que le corps sera déposé à l’église, c’est à l’église que les honneurs devraient être rendus. » Nous aimons à croire que la commis sion qui s'est ajournée à une prochaine séance pour délibérer sur les propositions du gouvernement, fera tousses efforts pour trouver et accepter un terrain de concilia tion ; au reste les dispositions qui se ma nifestent dans les divers groupes parle mentaires permettent de présager une en tente finale sur ce point. Le télégraphe ne nous apporte plus., au sujet des affaires d’Orienl, que des infor mations d'un très-médiocre intérêt. C’est u'en effet, à part la mission du marquis e Salisbury sur laquelle on est réduit à de simples conjectures, la situation reste forcément ce qu’elle est en attendant la réunion de la Conférence, qui parait de voir ouvrir ses délibérations vers le 12 ou le 15 du mois prochain....