Extrait du journal

prochent de ceux déjà signalés. M. Thiers les soumettra aujourd’hui à la ratification dfe la commission des quinze. La paix assurée, l’armistice ne sera pas prolongé. On assure que les Prussiens entreront à Paris lundi. Le conseil de guerre a acquitté hier les prévenus de l’affaire du 31 octobre. Rente, ouverture 51-75. Paris, 25 février. La paix est assurée. Les conditions acceptées par MM. Thiers, Jules Favre et quinze délégués, sont les suivantes : La France cède l’Alsace et Metz, mais Belfort lui sera rendu. L’indemnité de guerre sera de cinq mil liards. Une partie de la France et des forteresses comme Sedan resteront en la possession des Allemands jusqu’à ce que les condi tions de la paix soient accomplies. L’armée prussienne occupera Parislundi; elle s’établira dans le quartier des ChampsElysées, depuis l’arc de triomphe de 1 Etoile jusqu’à la place de la Concorde. La paix sera proclamée aussitôt, que l’As semblée aura ratifié ces conditions. Paris, 25 février, soir. M. Thiers retourne aujourd’hui à Ver sailles. On assure que les préliminaires de paix seront signés demain. M. Thiers, avec les délégués, retourne raient le même jour à Bordeaux. Bourse : Rente, 51-80; emprunt, 53; foncier, 980; Italien, 57-25; Lyon, 812; Nord, 982; Orléans 782; Autrichiens, 773 ; Lombards, 380. Paris, 26 février, matin. Le Journal officiel ne contient rien d’im portant. Le Journal des Débats croit savoir que cette nuit à une heure du matin les préli minaires de la paix n'élaient pas encore si gnés. Le même journal parle d’une dépêche adressée par le gouvernement anglais à la Prusse. Cette dépêche témoigne des intentions favorables de l’Angleterre à l’égard de la France, sans que ces intentions arrivent encore à aucune solution efficace....