Extrait du journal

— « Oh î puisque vous souffrez, me dit-elle, voua me dire* à v< tour vos peines, et je les consolerai... » Je le» consolerai !... avait-elle dit. — Pauvre enfant qui me cro guéri, quand ma blessure devenait plus profonde ! quand Je luttais sans » cés ! quand, chaque jour, je l’aimais davantage*... — « Oui, lui dis-je, oui, vous serez ma consolation !... » Et je lui chai mes larmes. 1 * Maintenant, ajoutai-je, moi qui voudrais rester toujours prés de voi il faut que je vous quitte. Je ne reviendrai plus ici ; mes visites seraient i Interprétées ; et un soupçon qui vous atteindrait me rendrait si malheureu Cependant, comme je ne saurais vivre sans vous voir, prometlez-mol < je vous retrouverai quelquefois dans le lieu même où je vous ai conm et ou vous m avez dit que vous dirigiez souvent votre promenade et e de votre frère... promettez-moi que nous nous reverrons !... — « Je le promets. » répondit Thérèse. En ce moment. un bruit joyeux se üt entendre sur l’escalier • c’était P qui revenait de l’école. — « As-tu bien travaillé ? » lui demanda sa sœur. — « Regarde ! » et il lui montra, placée sur sa poitrine, une pel croix d’argent, qu'il avait gagnée par son application. — « Et ceci mérite une autre récompense, » lui dis-je. Et Paul qui, dans sa joie, ne m’avait pas aperçu, se retourna , me connut, et vint m'embrasser. Je lui remis alors quelques pièces de monnaie, en ajoutant : « Ce s pour avoir un beau livre. » — « Non, me répondit-il, ce sera pour acheter des fleurs à Théré qui les aime tant ! »...