Extrait du journal
d’opinions de la plupart des corps militaires sur la manifestation du iCT juillet. Suivant l’ordre du jour du général en chef, chacun a fait son devoir , le soldat qui a adhéré au mouvement comme celui qui l’a combattu e sempre bene. Bayonne , Ier novembre 1840. La reine et l’infante sont arrivées à Madrid le 28 ; Espartero était à cheval près de leur voiture. Les cris de vive la reine 1 ont été peu nombreux , ceux de vive Espartero ! très-rares. — L’autorité de Bayonne , désirant prévenir le retour des scènes tumultueuses que la demande de la Marseillaise avait pro voquées ces jours derniers au théâtre de cette ville, vient d’ar rêter que le public ne pourrait exiger , à l’avenir, que les pièces et les chants indiqués sur l’affiche. — Nous apprenons positivement que Marie-Christine , après avoir visité Toulon, doit venir à Paris. Isabelle II a fait sa rentrée dans sa capitale le 28 octobre. L’arrivée à Madrid de nombreux bataillons de la garde royale quia coïncidé avec cette rentrée donne naissance à de sérieuses réflexions. Un manifeste à la nation est impatiemment attendu. On compte que ce document éclairera la nation sur sa véritable situation, entourée aujourd’hui de mystère et d’ambiguité. Vienne, 23 octobre. — Le prince Esterhazy est parti pour Paris ; il est, dit-on, chargé d’une mission toute confidentielle auprès de S. M. le roi Louis-Philippe. Vienne , 29 octobre. — On annonce que la prohibition d’ex porter les chevaux sera mise en vigueur dans les états de la mo narchie. — La censure va être organisée sur des bases nouvelles. Elle sera exercée en grande partie d’après l’institution normale de 1810 , qui est, comme on le sait, conçue dans un esprit libéral. Opinion de la presse anglaise sur le nouveau cabinet. Le cabinet qui vient de se former en France , est composé d’hommes bien plus graves, bien plus expérimentés, que celui qui s’est retiré. MM. de Rémusat et Vivien qui ont appuyé les idées guerrières de M. Thiers, ne sont que des jeunes gens et de bien jeunes hommes d’état dont la pétulance a quelque chose d’en fantin. Leurs successeurs ne s’abandonneront pas à des élans de colère peu réfléchis. Ils ont une idée plus juste des hommes et des choses. C’est la presse française, dit le Morning-Chronicle, en termi nant, qui est au fond de tous les embarras de la situation. C’est elle qui a travaillé à brouiller la France avec l’Europe. — Le 29 octobre, on n’avait encore reçu à Toulon aucune nouvelle d’Algérie, mais on écrit de cette ville que le contre-amiral Lalande a arboré son pavillon à bord de l’Océan ; il a annoncé qu’il était chargé provisoirement d’inspecter les forces navales, mouillées sur notre rade. Le bateau à vapeur de guerre le Camé léon , est parti subitement par le Levant, où il porte, dit-on, de nouvelles instructions pour les représentans de la France en Orient. Le bateau à vapeur de l’état, le Burier, a mouillé le 29 sur la rade de Toulon ; il apporte des dépêches très-pressées de notre consul à Tunis ; ce fonctionnaire était parti, le 22 octobre. A son départ, l’envoyé du grand seigneur , auprès du Bey, était rendu à sa destination. La corvette de charge, l’Oise, est partie pour Port-Vendres, où elle doit embarquer des troupes pour l’Afrique....
À propos
Fondé en 1819, Le Journal de la ville de Saint Quentin publie les annonces judiciaires de son département sans le concours du gouvernement. L’initiative porte ses fruits puisque la publication du journal demeure assurée jusqu’en 1914.
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