Extrait du journal

ment informé sans doute queM. Arène — voit le président non seulement « condam né », mais... remplacé. A cet affreux spectacle, M. Mayer ne se connaît plus. Horreur ! on veut enlever à la Lanterne le beau-père de M. Wilson et mettre sur le pavois M. Jules Ferry! Ah 1 malheur à la France si pareille chose arrive ! La dispa rition de Grévy — M. Mayer ne le cache » pas — c'est la guerre civile. « Dans les » quarante-huit heures, le pays se trou» verait en face d’une crise présidentielle » et gouvernementale... les coups de fusils » partiraient tout seuls. » Telles sont les menaces de M. Mayer. Une émeute, voilà quelle peut être la con séquence de l’enquête. M. Mayer descen dra, le Lebel à la main, dans la rue si, comme son sûr instinct le pronostique, le Sénat et la Chambre se voient forcés de condamner M. Grévy et de lui donner un successeur, Qui pouvait croire que nos radicaux portaient tant d’intérêt au beau-père de M. Wilson ? Peut-être les gens de sang rassis estimeront-ils que cette belle fureur doit d’autant plus engager la Chambre à ne pas empêcher une enquête dont M. Mayer et ses pareils appréhendent si fort les résultats....