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Journal de l'Aube, 22 novembre 1834

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Journal de l'Aube
22 novembre 1834


Extrait du journal

EUeoccupa beaucoup les légistes d’Angleterre, lorsque le parlement déclara la vacance du trône de Jacques II, et reconnut Guillaume pour son successeur légitime. A la doctrine qui considérait e gouvernement comme un mandat révoqué de luimême, lorsque le mandataire contrarie essentiellement la volonté des mandats, les jacobine* opposaient la maxime constitutionnelle, que le roi ne peut malfaire, et que les ministres sont peuls responsables de» actes illégaux de l’autorité ; mais les publicistes nationaux répliquaient par cette distinction que, quand la toi n’a été violée que sur certains points, la personne du grince est inattaquable e . mais qu’une violation complète du contrat primitif le dérouille ipso facho du pouvoir royal. Les théologie^ vinrent compliquer encore et «mbroui er la discussion. Le docteur Burnet, évêque de Sahsbure crut faire merveille en publiant une lettre pastorale dans laquelle il fondait les titres de Guillaume sur te droit de conquête : le parement, blesse dans ses prérogatives et dans l’orgueil national, fit brûler décrit par la main du bourreau. Après lui, le docteur Sherlock, doyen de Saint-Paul, entreprit x de vaincre les scrupules des opposant par un système tout à fait jésuitique, dans lequel il établissait deux droits contraires, résultant du même principe, et qu’il appelait le droit providentiel et le droit legal ; il disait qu'une personne pouvait, avec beaucoup de justice, prétendre à une chose et s en cm parer, tandis jan autre pouvait, avec la même justice, défendre et garder cette chose, et que le vainqueur acquerrait par la possession le droit pans-...
Journal de l'Aube (1830-1839)

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