Extrait du journal

— On mande de Marseille, 11 novembre : « Les dernières pluies ont fait de grand ravages dans les campagnes. Des masses considérables de terre ont été emportées ; des champs récemment ensemencés ont été couverts d’épaisses couches de gravier. Les vallées de Roquevaire et d’Auriol ont été les plus maltraitées. La rivière de l’Huveaune était devenue en quelques heures un torrent impétueux qui emportait tout sur son passage. Entre Roquetaire et Auriol, ce n’était plus qu’une mer, des éboulements considérables ont eu lieu. Samedi Soir, la diligence d’Auriol, engagée dans ces gorges étroites, a couru les plus grands dangers, Les voyageurs ont été forcés de se réfugier sur la montagne, et de gagner la ville par les rochers. »...