Extrait du journal

Les catholiques et l’emprunt. « Vous avez prouvé, dans votre lettre pastorale et par votre action au cours de ces six semaines de propagande, que le devoir envers le Pays n'a pas pris lin -avec les hostilités et que les catholiques français auront toujours à cœur «le se dévouer pour assurer la grandeur et la prospérité de la Patrie. « Votre clergé et vos diocésains vous ont entendu et les résultats obtenus sont très beaux. <« Je remercie Votre Eminence, d'a voir apporté à celte grande opération nationale l’appui de votre haute auto rité » C’est en ces termes, d’une exemplaire courtoisie, que M. Marsal, ministre des Finances, remercie Son Eminence le cardinal Maurin de son action en faveur de l’Emprunt auprès des catholiques. Ceux-ci, comme toujours, ont fait leur devoir avec générosité et sans se demander, certes, s'il leur en serait tenu compte. Mais cspéions tout de même qu'on finira par leur rendre leurs bons procé dés. Certes, ils n'ambitionnent aucune faveur, aucun privilège ; ils demandent seulement qu’or. 11e leur refuse pas, indéfiniment, et, même sous le prétexte de « lois intangibles », le droit com mun, légalité que l’on affiche sur les murs, la justice, la simple justice qu'ils n"écrivent même pas avec un I. Un comble. On sait qu'à la suite des grèves de mars et de mai, nombre de cheminots ont quitté la Fédération dite Nationale des Chemins de Fer. Excédés par la...