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Journal de Saint-Denis, 7 mai 1899

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Journal de Saint-Denis
7 mai 1899


Extrait du journal

L'Angleterre, de son côté, en n’abandonnant pas grand chose se taille dans l’empire chinois une zone extraordinaire de prépondérance. On se dedemanderait ce que veut dire cette phrase de la Convention : « La Russie ne recherchera pas de concession dans le bassin de Yang-Tsé », — salon> qu’on sait très bien que la Russie distante de plusieursjnilliers de kilomètres n’a pas pu y songer —si elle n’était pas suivie de cette autre « qu’en outre la Russie n’aidera aucune puissance à en obtenir ». Ceci n’a l’air de rien, mais le Lion britannique y attache certainement une signification de prise de possession économique que nui n’aura le droit désormais de lui disputer. On prétend qu’avant de donner sa signature le gouvernement russe a pris l'avis du gouvernement français, et que celui-ci n’a vu aucun inconvénient aux stipulations de la convention. Jusqu’il preuve contraire on nous permettra rmettra d’en douter....
Journal de Saint-Denis (1889-1953)

À propos

Journal de Saint-Denis, moniteur général de la banlieue de Paris est un organe républicain fondé en 1889 par Edouard Grauce, qui en sera rédacteur en chef et administrateur pendant plus de vingt ans avant de se présenter aux élections législatives de 1910. Le Journal de Saint-Denis cherche à créer une identité banlieusarde et locale à la fois, défendant ses intérêts face à ceux de Paris. Par exemple, il lance en 1934 un concours pour trouver un nom moins péjoratif que celui de banlieusard pour désigner les habitants de la périphérie.

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