Extrait du journal

Expliquons-nous : on n’a pas, certainement, la prétention d’exiger qu’aux distances de 600.800 ou 1,000 mètres le tireur tise spécialement une silhouette. Selon la direction du vent, on donne au groupe de tireurs un point approximatif à viser sur la ligne de silhouettes. Or, une escouade, par exemple, peut avoir fait de très bonnes salves en portée et en direction et n’avoir atteint aucune silhouette, si le hasard a fait passer toutes les bonnes balles entre ces objectifs détachés. Si l’on n’a pu observer les points de chute — ce qui arrive fréquemment pour diverses causes que chacun connaît -- on conclura de la constatation du résultat négatif des salves exécutées que cette escouade a mal tiré, que son chef a mal apprécié le point à viser, la hausse à employer. Par contre, l’escouade voisine, bien qu’ayant pris une hausse inexacte et mal visé, sera cotée mieux instruite, son tir sera reconnu meilleur, parce que le hasard aura fait frapper quelques silhouettes parties balles plus ou moins folles....