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Journal de Saint-Denis, 28 janvier 1892

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Journal de Saint-Denis
28 janvier 1892


Extrait du journal

I n jour, comme le maître était de retour au logis, la femme s'assit sur les genoux de son mari. « Jack » était étendu devant le feu. Il se leva et se plaça devant le couple, donnant à entendre qu’il n approuvait pas ce qui se passait. « Eh bien Jack, lit le maître, qu’estce qu’il y a? C’est une bonne fille » Et il se mit à caresser le bras de sa femme Jack le regarda, se détourna et sortit de la chambre. Au bout d’un moment on entendit du bruit dans le vestibule. On alla voir et l’on trouva Jack qui venait de descendre, traînant après lui son lit. lorsqu il fut arrivé à la pote, te, il se mit à hurler pour faire entendre qu’il voulait sortir Lorsqu’on lui eut donné satisfaction, il se dirigea, en traînant toujours sa couche, vers son ancien domicile et gratta à la porte pour se la faire ouvrir. Depuis ce temps il n’est pas retourné auprès de son maître et a poussé ouïe tentative de réconciliation....
Journal de Saint-Denis (1889-1953)

À propos

Journal de Saint-Denis, moniteur général de la banlieue de Paris est un organe républicain fondé en 1889 par Edouard Grauce, qui en sera rédacteur en chef et administrateur pendant plus de vingt ans avant de se présenter aux élections législatives de 1910. Le Journal de Saint-Denis cherche à créer une identité banlieusarde et locale à la fois, défendant ses intérêts face à ceux de Paris. Par exemple, il lance en 1934 un concours pour trouver un nom moins péjoratif que celui de banlieusard pour désigner les habitants de la périphérie.

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Données de classification
  • roche
  • brunet
  • buridan
  • faulcon
  • picardet
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  • laur
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