Extrait du journal
A une heure dix minutes \ le Roi est arrivé aux Tuileries. A une heure trois quarts, le Roi a présidé le conseil des ministres qui a fini à quatre heures. S. M. est partie pour Neuilly il cinq heures. j • i; <*; «j Le ministre de la guerre a eu l'honneur d'être reçu par S. A. R. M. le duc d'Orléans. * . . , Nous rétablissons ici le discours de M. le maire de Dieppe, prononcé il l'audience du Roi du ler1er juillet: « Sire, si la nouvelle de votre arrivée dans nos murs a excité des transports de i'oie, notre population tout'entière s'est sentie comme électriséc en apprenant que ia teine, votre auguste épouse, venait aussi, pour la première fois depuis votre avène ment au trône, nous honorer de sa présence. Nous sommes heureux, Sire, de vous revoir entouré de votre famille, dont la tendre sollicitude vous rappelle quelquefois les douceurs de la vie privée, et vous aide à supporter les embarras de la monarchie. Sire, les Dieppois, toujours dévoués SV. M., toujours attachés aux institutions pro tectrices die nos droits et de nos libertés, attendent sous les armes, et dans un ac cord parfait avec la troupe de ligne, le moment où ils pourront vous donner, par leurs acclamations, une nouvelle preuve de leur fidélité à votre personne et de leur sympathie pour votre gouvernemeut. Cette revue de notre garde nationale, où vous pourrez vous convaincre du bon esprit qui nous anime, sera, Sire, le prélude de la fête offerte à V,. M., fête toute patriotique, puisque nos sentimens seront partagés par tous les Français amis de leur pays ; fête qui, nous l'espérons, laissera dans tous les cœurs des impressions durables d'union, de bonheur et de satisfaction réciproque. Vive le Roi ! » Discours de M. le maire de Dieppe à S. M. la Reine des Français. « Madame, . \ j . » Vous êtes au.milieu de nous, entourée de votre famille; rien ne manque à notre bonheur. Nous avions besoin de votre présence, nous la désirions depuis long temps. Ce désir est aujourd'hui pleinement satisfait. Jouissez, Madame, de l'enthou siasme que vous avez fait naître dans tous les cœurs. Nous n'éprouverons en vous quittant que le regret de vous perdre trop tôt. Nous ne formerons qu'un vœu, celui de vous revoir quelquefois, vous, Madame , qui savez si bien répandre'surtoutce qui vous entoure uu charme qu'il est plus aisé de sentir que d'exprimer ; vous dont...
À propos
Fondé en 1789 sous le titre Journal des débats et décrets, le Journal des débats politiques et littéraires retranscrit, dans un premier temps, la quasi intégralité des séances dispensées à l’Assemblée Nationale. Sous Napoléon, il change de nom pour devenir le Journal de l’Empire. Publié jusqu’à l’Occupation, le journal sera supprimé en 1944.
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