Extrait du journal

» La nomination de M. le président du Congrès était un fait qui, à mes yeux, avait une grande signification ; il de venait impossible pour un cabinet, composé d'hommes ap partenant à l'opinion progressiste, de marcher avec urie Chambre dont l'opinion hostile se résumait dans la personne dé son nouveau président. Par suite de celte nomination , nul ne contestera sans doute le droit qu'avait le ministère de demander à S. M. le décret de dissolution des Cortès , puisqu'il était constant que le cabinet ne pouvait plus mar cher d'accord avec la Chambre. » A mesure que l'orateur, qui retrace ce qui s'est passé le 28 novembre entre S. M. et lui, àce sujet, approche du dé noûment, sa voix trahit une plus vive émotion. À plusieurs reprises il est forcé de s'arrêter , sa voix étant étouffée par ses sanglots ; il prend le ciel à témoin de son innocence, protestant de son respect inaltérable pour la royauté, et il repousse avec chaleur les calomnies accumulées sur sa tète par ses ennemis et par une camarilla dont il signale déjà la malveillance , dont il avait deviné et YOUIU déjouer les projets dans l'intérêt du pays. » Au moment où M. Olozaga protestait avec une grande énergie contre la calomnie , le président a levé la séance, déclarant que les heures accordées par le règlement pour cette discussion sont écoulées. Demain, la discussion sera reprise, et M. Olozaga complétera sa défense. » Nous recevons de notre correspondant de Madrid la lettre suivante : ' .h, ( , h >...