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Journal des débats politiques et littéraires, 15 août 1894

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Journal des débats politiques et littéraires
15 août 1894


Extrait du journal

Ruffi aime sa tranquillité : « Mieux vaut manger un morceau de pain sec en paix que de la viande délicate en se querel lant. » Il est pétri de prudence : « Il convient de ne pas injurier ses ennemis, parce qu'ils peuvent redevenir des amis et que les bonnes paroles seules ne blessent jamais. Fais en sorte de ne froisser en rien les personnes qui ont l'autorité en main ; car, malgré ta parfaite honorabilité, ils trouveraient toujours l'occasion de te nuire. » Mais il n'est pas tendre pour les dames : « L'un se marie tôt, l'autre tard. Bien heureux est celui qui trouve à épouser une femme belle, riche et sage; mais c'est un hasard qui ne se présente pas souvent. » << Ne laisse pas voir à une femme, hon nête ou non, que tu l'aimes trop, car si elle parvient à se poser sur ton pied, bientôt elle te montera sur la tête. » « Il y a, dans la femme, trois choses qui captivent les hommes : l'oreille, les yeux et la langue. A cause de cela, et pour éviter tout danger, jl ne faut ni les regarder, ni leur parler, ni les écouter. » En vérité, ce poète marseillais eût peut être fait un excellent félibre, mais il man quait de galanterie. F. D....

À propos

Fondé en 1789 sous le titre Journal des débats et décrets, le Journal des débats politiques et littéraires retranscrit, dans un premier temps, la quasi intégralité des séances dispensées à l’Assemblée Nationale. Sous Napoléon, il change de nom pour devenir le Journal de l’Empire. Publié jusqu’à l’Occupation, le journal sera supprimé en 1944.

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