Extrait du journal
On discute sur la répartition des valeurs mobilières, et certains, pour les besoins de leur cause, assurent que, si les détenteurs de titres des. Compagnies de chemins de fer sont nombreux, la majorité de ces titres est . en inoins de mains qu'on ne pense. Or tout permet de. constater que ce ne sont pas les gros capitalistes qui détiennent ces valeurs, mais et de plus en plus les petits ren tiers." La Compagnie d'Orléans a établi qu'au 1" janvier 1920, sur 100 certificats d'actions, 80 ne contenaient que de 1 à 10 titres, 18 en comprenaient de 11 à 50, et 3 seulement plus de 50. En ce qui concerne, les obliga tions, cette Compagnie avait, à la même épo que,. 144.149 certificats dont chacun représen tait en moyenne 35 titres, mais dont 63 % ne comprenaient réellement que de 1 à 10 titres, 28 en renfermaient 11 à 50, et 8 seulement plus de 50. La Compagnie de l'Est a, d'autre part, dressé, à la même date, une statistique par propriétaire dont les chiffres se rapprochent sensiblement de ceux de la Compagnie d'Or léans. La dissémination des actions a d'ailleurs une tendance à s'accentuer d'année en année. Pour l'ensemble des Compagnies, la moyenne des titres inscrits sur chaque certificat était de 13 environ en 1890; elle est descendue à 11 en 1900, à 9 en 1910 et à 7,2 à fin 1920, indice que le nombre des propriétaires a augmenté. l.'évaluation du nombre total des porteurs de titres de chemins de fer peut être fixée approximativement à 230.000 porteurs d'ac tions et 1.500.000 porteurs d'obligations. Mais si l'on tient compte que parmi ces porteurs se trouvent des Sociétés d'assurances, de se cours mutuels, de bienfaisance, etc., qui 11e sont que les gérants des intérêts d'un très grand nombrè de personnes, on peut conce voir combien est considérable la dissémi nation des valeurs de chemins de fer, qui tend à s'accentuer chaque année. Il est donc évident que c'est la petite épar gne qui détient les valeurs de chemins de fer....
À propos
Fondé en 1789 sous le titre Journal des débats et décrets, le Journal des débats politiques et littéraires retranscrit, dans un premier temps, la quasi intégralité des séances dispensées à l’Assemblée Nationale. Sous Napoléon, il change de nom pour devenir le Journal de l’Empire. Publié jusqu’à l’Occupation, le journal sera supprimé en 1944.
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