Extrait du journal

gouvernement eut soin de dire : « La loi n'a pas dit son dernier mot; l'état de choses qu'elle a établi n'est pas fixé d'une manière irrévocable. Quoiqu'il en soit,il s'est pro duit à cet égard dans l'Assemblée un senti ment que le gouvernement ne saurait mécom naître, et la Chambre ne peut douter tin seul instant qu'un vœu manifesté par elle ne soit pris en très grande considération. » Le vœu cependant est demeuré stérile, et la très grande considération n'a produit rien de nouveau. Depuis dix ans que ces paroles ont été prononcées, on attend en core la réalisation des promesses qu'elles contiennent implicitement. Il est vivement à désirer que la lecture du bel et doulou reux ouvrage de'M. Chenu inspire à qui de droit,la volonté de modifier enfin une si tuation qui n'est pas en rapport avec l'im portance des services rendus. Il ne faut pas oublier que le corps médical militaire français a fait preuve d'un dévouement traditionnel qui ne s'est jamais démenti et qui semble s'accroître sans mesuré toutes les fois que les circonstances l'exigent. En lui reconnaissant les droits que la loi du 26 avril 1836 accorde aux autres officiers, en assimilant les épidémies nées de l'agglo mération des troupes à des événemens de guerre, on ne fera qu'un acte de justice, et c'est au nom de la stricte équité que nous le réclamons. MAXIME DU CAMP....