Extrait du journal
tion de cette année, qui ne me paraît pas des plus remarquables.. La moyenne reste honorable, mais les morceaux saillans sont bien clair-semés, et comme je serai forcé de donner une mention à un très grand nombre d'artistes et que j'ai une longue étape à parcourir, je commence sans autre préambule. Le milieu de la nef est occupé comme à l'ordinaire par les monumens officiels; ils ne sont pas trop nombreux cette année, et personne ne le regrettera ; car, malgré le mérite des artistes qui les exécutent, ces ouvrages de commande, représentant des personnages qui, généralement, prêtent peu à l'interprétation pittoresque , sont, pour ainsi dire, condamnés à la médiocrité. Toutes ces figures debout, vêtues d'une robe ou d'un manteau, avec un attribut dans la main ou à leurs pieds, avec te nom inscrit sur le socle, sont très monotones. Passons-les rapidement en revue. L'une des premières est celle de M. Dupin, par M. Boisseau. L'ancien procureur général à la Cour de cassation est vêtu de son cos tume de magistrat ; la main droite montre le Code placé à ses pieds, la gauche tient un manuscrit sur lequel on voit écrit : Sub lege liber las. Le personnage, petit et gros, offrait peu de ressources au statuaire ; mais la tête, quoique laide, ne manquait pas de carac tère, et il est à regretter que M. Boisseau n'en ait pas tiré tout le parti possible. L'en semble de la figure est très convenable. M. Barre a exposé une statue de l'amiral Protêt, statue qui doit être élevée à ShangHaï. L'amiral est représenté debout, en pe tite tenue, tenant une longue-vue de la main droite qui pose sur lé bordage du vaisseau. Je félicite l'artiste d'avoir négligé les broderies et les surcharges du grand costume ; l'ajustement simple qu'il a adopté convient au personnage ; mais je crois pourtant que le lorgnon est de trop. La tête m'a paru expressive et fine ; l'aspect général n'est guère monumental. # La statue en bronze de l'amiral Duperré, par M. Hébert, est destinée à la ville de La Rochelle. Cet officier général est représenté...
À propos
Fondé en 1789 sous le titre Journal des débats et décrets, le Journal des débats politiques et littéraires retranscrit, dans un premier temps, la quasi intégralité des séances dispensées à l’Assemblée Nationale. Sous Napoléon, il change de nom pour devenir le Journal de l’Empire. Publié jusqu’à l’Occupation, le journal sera supprimé en 1944.
En savoir plus Données de classification - falguière
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