Extrait du journal

I La lettre suivante a été adressée au rédacteur du. Courrier Français : >, A M. le Rédacteur du Courrier Français. ■ « Monsieur, » Je me suis permis de juger, dans le Journal des Débats, et au point de vue exclusivement littéraire, la candidature académique de l'honorable M. Berryer. Je crois que la Charte ne le défend pas. . . ». Vous prenez texte de cet article pour attribuer à ce que vous appelez le Château l'opinion que j'ai exprimée. Vous me faites, Monsieur, beaucoup trop d'honneur. J'ha bite, il est vrai, le Château, mais je n'ai pas charge dë le représenter. Le Château a des représentans cons titutionnels , qui sont les ministres. Nous ne sommes : rien auprès d'eux. J'ai rempli et je remplis encore auI près d'un fils du Roi une mission honorable, mais qui | n'ôte rien à ma liberté. J'écris, parce que c'est mon | plaisir et mon droit. Mon opinion m'appartient. Elle n'en : gage personne ; et permettez-moi de vous dire que les hautes convenances que vous invoquez contre moi, auraient pour effet de me condamner à un état de mutisme intolé rable (et à une servitude qu'il serait honteux de subir. Les gens de cour, pour me servir de votre langage, n'ont plus ni crédit ni puissance. Laissez-leur au moins le droit commun. Quant à moi, Monsieur, j'exprime mes opinions par la voie< de la presse, en vertu du droit que vous exercez chaque jour, et je signe mes écrits pour en assumer . sur ma personne toute la responsabilité. j » J'ignore, Monsieur, si vous trouverez encore que ce soient là des principes et des sentimens tant soit peu dômes ligues; mais j'en appellerais de votre jugement à l'équité de | vos lecteurs; et, dans tous les cas, je compte sur votre im partialité bien connue pour obtenir l'insértion de cette lettre dans un de vos plus prochains Numéros. » Agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération la plus distinguée. » CuVILM E R-FLE CB Y. »...