Extrait du journal

Inaugurant, à l'Université de Toronto, une série de conférences consacrées aux institutions britanniques, le comte Baldwin a déclaré : Les Anglais désirent la paix dans le monde et ne peuvent haïr longtemps. Cependant, ils montrent une ténacité inébranlable lorsqu'ils sont obligés de combattre. Soulignant ensuite l'union des races fran çaise et anglaise au Canada, le comte Baldwin a ajouté : Cette union démontre que les guerres ou les menaces de guerre ne sont pas nécessairement une loi de la nature et que les nations peuvent trouver la paix après des siècles de luttes. Le comte Baldwin a déclaré que les diffi cultés étaient susceptibles d'être résolues par la discussion, là où la méthode de force aurait échoué. Parlant avec humour, le comte Baldwin, défendant l'individualisme, a dit : J'ai entendu des gens qui parlaient des types de Dickens comme s'ils étaient des caricatures. Mais dans toutes les circonstances de ma vie, dans les rues, dans les auberges de campagne, parmi mes amis, je les ai rencontrés. Jusqu'au jour où nous aurons la production en masse des hommes dans des conditions analogues à celle des autos, cette précieuse individualité sur vivra. L'individu grogne, je le reconnais. Nous grognons contre le temps, contre le_ gouverne ment, au dedans et au dehors. Mais nous ne nous troublons jamais : se troubler affecte le système nerveux. Dans les temps de crise, la grognerie cesse et les nerfs tiennent....