Extrait du journal

répandues, il ne se trouve presque personne qui consacre une petite por- | tion de sa fortune aux progrès des sciences. Il y aurait cependant UDe bien belle part de réputation et de gloire à acquérir de ce côté, et quand on songe à tout ce que l'on pourrait faire, soit pour la solution de quel que question scientifique encore indécisé, soit pour le perfectionnement d'une industrie importante, aveccinquante mille francs par an seulement, on s'étonne de ce qn' il ne se trouve pas un homme riche capable d'un pareil sacrifice qui lui assurerait l'immortaliié : il serait trop long d'insister aujourd'hui sur ce sujet, et je me hôte d'arriver à l'Annuaire. Voici quelle a été la consommation de là ville de Paris pendant l'année 1832, pour les principaux objets : On a consommé 595,585 hectolitres de vins, 27,794 d'eaux-de-vie, 78,948 de bière, 678,159 kilogrammes de raisins; 68,408 bœufs, 15,290 vaches, 60,237 veaux, 306.227 moutons, 67,241 porcs; on a vendu pour 731,590 fr. D'huitres, 399,967 de poissons d'eau douce, 6millions 660,590 de volailles et gibiers, 9 millions 196,274 de beurre, 4 millions 053,959 d'œufs ; il est entré 7 millions 655,592 bottes de foin, 11 millions 511,976 de paille et 893,873 hectolitres d'avoine. En se reportant au tableau de l'année 1831, on voit que la consomma tion a été moins forte en vins, eaux-de-vie, bière veaux, montons, • poissons, œufs, foin et avoine en 1832, que pendant le cours de l'année précédente. En 1832 il est né à domicile en mariage 8,515 garçons et 8,029 filles; hors mariage, 2,420 garçons et 2,291 filles ; aux hôpitaux en mariage, 258 garçons et 244 filles, hors mariage, 2,301 garçons et 2,995 filles; total des naissances de garçons, 13,494, et de filles, 12789, ce qui donne 26,823 naissances ; en 1831 il y avait eu 29,530 naissances. Le nombre des enfans naturels reconnus s'est élevé en 1832 à 2,157 et celui des enfans abandonnés à 7080. On a célébré 6767 mariages, dont 5,315 entre garçons et filles, 347 en tre garçons et veuves, 894 entre veufs, et filles et 211 entre veufs et veuves. L'année précédente il s'était fait 6654 mariages seulement. Le nombre des décès s'est élevé à 44,463, sur lesquels on compte 18,602 cholériques; l'année précédente, la mortalité avait été de 25,996. En 1832 il est mort 386 personnes de tout âge de la petite vérole ; en 1831 il était mort 482 individus de cette maladie. Le nombre des décès pendant l'année 1832, et la présence du choléra, expliquent suffisamment la diminution dans la consommation, relativeI ment à l'année précédente....