Extrait du journal

Plusieurs sous-commissions, paraît-il, sont chargées par le Conseil suprême de préparer les solutions applicables à la question turque envisagée ses diffé rents aspects. On. ne dit pas si elles "ont" reçu pour instructions de suivre certaines idées directrices communes. Par contre on sait que l'accord, est loin d'être fait sur des détails de première importance. Aussi convient-il de présenter de nouveau quelques observations àce sujet. . Quoiqu'on ait beaucoup parlé de l'inté grité dé l'empire ottoman et que les adeptes de cette vieille formule se soient beaucoup échauffés en sa faveur, per sonne, pas même les nationalistes turcs, ne soutient plus que l'empire ottoman doit être rétabli dans son état territorial de 1914. Il s'agit donc non pas d'une doc trine, mais du lait de la réduction plus ou moins considérable de l'ancien territoire ottoman. D'autre parttoutle mondeadmet aussi que, des territoires maintenus sous la souveraineté ottomane, les uns passe ront sous une tutelle étrangère tandis que d'autres seront soumis à un contrôle plus ou moins strict. Ces deux faits admis on doit poser comme règle générale, con sacrée par le droit international et d'in nombrables précédents, que les territoires passant sous une souveraineté nouvelle resteront, pour une part proportionnelle, grevés des charges qui pesaient sur l'enSemble-de l'empire ou spécialement sur belle ou telle partie dés territoires cédés. Quant aux cessions elles-mêmes ou aux attributions de mandats, elles doivent porter principalement sur des régions habitées eh majorité par des chrétiens. On a fait beaucoup de bruit ces derniers temps autour de la nécessité, pour les puissances que l'on appelle à tort des grandes puissances musulmanes et qui Sont de grandes puissances chrétiennes gouvernant de nombreuses populations musulmanes, de sauvegarder le pres tige religieux du sultan de Constan-...