Extrait du journal

Mais ces soldats étaient de rudes gens. Dans celle aile disloquée, bataillons ët es cadrons éparpillés continuèrent à se battre chacun pour son compte. « Je croyais l'af faire terminée, écrit Luxembourg ; cepen dant nous trouvions des escadrons qui ne laissaient pas de nous charger. » D'autre part, l'aile droite et le centre en nemi reculaient en bon ordre, en formant un carré encore imposant. Luxembourg le fit attaquer de deux côtés à la fois ; on l'aborda à la baïonnette, on lui envoya des volées d'artillerie à cent pas. Mais ces bra ves gens ne faisaient que serrer leurs rangs. On leur offrit quartier, ils refusèrent, disant qu'ils étaient assez loris pour se défendre. Enfin, le maréchal jeta sur eux tout ce qu'il avait de cavalerie. Cette, fois le carré plia ; mais celte infanterie rompue ne se mit point à fuir; elle se retira sur une hauteur, où il y avait une église et des haies. Elle ne se rendit que sa retraite étant coupée et au mohient d'être forcée....