Extrait du journal

Nous écartons dans ces chiffres les crédits afférents à la défense dé nos territoires d'ou tre-mer et les dépenses de 'l'aéronautique: le budget de la Reichstvehr ne comprend pas ces dépenses; celles de l'aviation commerciale, qui peut servir à des buts de guerre, sont imputées, en Allemagne, au budget des communications et en partie aux budgets des « Pays ». • Nous avons conclu (page 181 de l'ouvrage cité), que l'excédent dés dépenses allemandes de défense du territoire, armée dé terre et de police, 'sur les dépenses similaires françaises, s'est élevé pendant les quatre exercices 1927 à i 930 à dix milliards de francs en chiffres ronds. Donc, Si. l'on prend les budgets comme com mune mesure des armements des diverses na tions, en écartant la distinction, entre les ar mes offensives ou défensives, le Gleicliberech tigung nous permettrait d'augmenter nos for ces militaires par rapport à .l'Allemagne •et aussi par rapport ati-x Etats-Unis d'Amérique. En considérant les éléments comparables des budgets militaires et de police allemands et français, le principe de l'égalité, réalisé par la limitation budgétaire des armements, nous per mettrait d'accroître nos crédits de, l'armée de t'erçe et de la "police et ne permettrait pas à l'Allemagne d'accroître les siens. Du point de vue purement budgétaire, • l'égalité des droits entre l'Allemagne et la France obligerait nos voisins d'outre-Rhin à diminuer leurs dépenses, donc leurs forces militaires. On ne saurait être trop reconnaissant à M. de Marcé pour ses beaux travaux et pour la lumière qu'il jette ainsi sur l'état réel des armements. Il ne faut pas que cette lumière soit mise sous le bois-...