Extrait du journal

Ce que nous avons' dit ces jours derniers du re venu public s'applique assez exactement à l'état de notre commerce extérieur durant le dernier tri mestre, dont le Moniteur vient de publier les ta bleaux. La situation, au 31 mars, était encore sa tisfaisante, non qu'il y eût progrès sur l'exercice précédent, mais rien dans les faits accomplis n'an nonçait la décroissance dont notre commerce paraît en ce moment menacé. Si l'on compare les recettes de douanes des trois derniers exercices, on trouve pour le trimestre de 1851 26 millions 759,000 fr.; pour celui de 1850, 27 millions 854,000 fr., et pour celui de 1849, 28 millions 612,000 fr. Il y a là une diminution progressive qui semble contredire l'assertion que nous venons d'émettre ; mais il faut bien remarquer que cette diminution est tout entière du fait des sucres, qui, pour le dernier exercice, ont perdu à eux seuls près de .2:4i|fi!ions.*Ce n'est donc pas là , à proprement diref un indice d'affaiblissement commercial; seu l.-ment, c'est un nouvel avertissement d'en finir avec l'interminable question des sucres , dont la situation affecte aujourd'hui à la fois les intérêts du fisc et ceux de la consommation. Sur la plu part des articles servant à la manufacture, nous pouvons signaler de véritables améliorations. D ce nombre sont les bois d'acajou , la cochenille, les fiis de lin, la fonte, le plomb, le zinc, la houille, le sésame, l'huile d'olive et la bourre de soie ; mais, d'un autre côté, le coton a un " •//*....