Extrait du journal

en promettrait aucun à la sortie. On ne force rait personne, on donnerait simplement à une matière du programme, actuellement négligée, un couronnement facultatif. Il n'est pas ques tion de rallonger le cours d'études, ni de retenir sur les bancs du lycée ceux qui ont mieux à faire ailleurs, mais seulement d'ouvrir une pe tite'porte, où pourront frapper ceux qui auront le temps et le désir d'acquérir, un supplément de connaissances que tout le monde proclame indispensable. Mais aura-t-on des élèves ? Se rencontrera-t-il un nombre appréciable de jeunes gens soucieux d'entrer dans une classe qui ne mènera à rien de particulier? Les familles, en quête de diplômes, de dis penses militaires, de parchemins utilisables pour les fonctions publiques, pousseront-elles leur progéniture dans une voie qui n'aboutira pas à un rond de cuir déterminé? L'objection serait grave s'il s'agissait d'ouvrir du jour au lendemain une quantité de ces cours supérieurs d'allemand ou d'anglais. Mais M. Sigwalt est plus modeste. Il demande simplement que la création de cours de ce genre soit décidée en principe, portée à la connaissance du public, et réalisée au fur et à mesure des besoins. Aucun risque budgétaire ou autre n'est à craindre en procédant de la sorte. Si les intéressés font la sourde oreille, le vœu restera platonique, ettout sera dit....