Extrait du journal

presque rien, en éducation. Cette amitié qui ne nuit jamais ni au respect, ni à la discipline, ni au travail, il dépend de vous, Messieurs les pères de famillle, de la rendre plus précise encore et plus efficace. Les notes bimensuelles ou hebdomadaires, les bulletins trimestriels, les cahiers de correspondance eux-mêmes, sont des in termédiaires trop brefs, trop arithmétiques, entre les professeurs et les parents ; une visite, une conversation, une lettre, en disent et en apprennent bien davantage. Un père de famille et Un maître qui se sont | vus, qui se sont parlé, qui ont échangé fleurs impressions et, jusqu'à un certain point, leurs confidences, ne sont plus deux étrangers l'un pour l'autre ; il y a entre eux désormais un lien de solidarité, un pacte d'union. Le père a passé au maître, par dé légation, quelque chose de son autorité domestique ; le maître, en échange, a donné au père un peu dé son expérience professionnelle. Chacun y gagne, et l'en fant, suivi d'aussi près que possible, tout le premier. » Avant de reprendre vos fils pour la pé riode bienheureuse des vacances, daignez, Messieurs les.pères de famille, prêter une minute d'attention à ce 3 courtes réflexions d'un homme de bon sens. On donnait jadis dans les collèges des prix spéciaux qu'on appelait des prix de diligence. Méritez d'en avoir un ; vos enfants se chargeront ensuite d'avoir les autres, et, (lans tous les cas, per sonne n'aura manqué à son devoir et à sa fonction. »...