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Journal des finances, 14 octobre 1928

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Journal des finances
14 octobre 1928


Extrait du journal

sons faciles à comprendre — vers des litres jouissant d'un marché mondial el les sociétés, y compris les sociétés françaises, s'efforceront de plus en plus d'introduire leurs titres sur les grandes places internationales. Il me semble donc contre-indiqué de se mettre en travers d'une évolution qui n'est que la conséquence de l'activité aoissante des échanges internationaux. C'est pourtant ce qu'on ferait si-1 oh adoptait un système qui aurait nécessairement pour effet d'isoler des autres marchés les Valeurs étrangères cotées à Paris en les bloquant chez un trustée ou, pour parler français, un fidéicommissaire. Il est évident,en effet, que les certificats délivrés par le banquier fidéicommissaire ne pourraient être négociés ailleurs qu'en France et que, par le fait même, les valeurs étrangères cotées chez nous seraient localisées. Ce serait une grave erreur, car les Valeurs internationales doivent pouvoir alimenter facilement les opérations d'arbitrage dont la nécessité ne fait de doute pour personne. Du jour où les valeurs étrangères introduites à Paris ne pourraient plus être rapidement arbitrées, les capitalistes avertis négocieront à l'étranger les titres qui les intéressent ci l'activité du Marché de Paris diminuera d'autant. En somme, on généraliserait ce oui est arrivé pour /es 25tO0O'Wretiger ei' Toll abonnées aux taxés fiscales françaises, qui, comme vous l'avez dit bien des fois, sont plus appréciées à Paris que ne le justifie le fait de leur abonnement....

À propos

Fondé en 1867 par Auguste Vitu, le Journal des finances soutient les réformes de Napoléon III en faveur du libéralisme économique. Le journal perdure jusqu’en 2011, où il est rattaché à Investir.

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