Extrait du journal

longtemps la venue d’une petite embarcation, faite , en écorces d’arbres cousues ensemble avec des la nières do guanacos, dirigée au moyen de trois pa gaies. « Cette embarcation, qui contenait toute une fa mille, vieillard, homme, femme et enfants des ! deux sexes, s’approcha du bord avec beaucoup de circonspection et fut reçue de même. Cependant, quand j’eus pu m’assurer du nombre de personnes qu’elle contenait, je la laissai s’amarrer le long de mon bord, et son équipage fut en un instant sur le pont du brick. * « Tu vas croire que ces gens qui habitent au milieu des glaciers et des neiges perpétuelles sont blancs et couverts do fourrures. Eh bien ! il 11’en est rien ; ils sont cuivrés comme les Indiens et n’ont que les reins couverts. Ils sont de taille moyenne et au-dessous, ont la tête énorme, la fi gure plate, les yeux ronds et encavés, le nez épaté, de grosses lèvres et des cheveux rougeâtres qu'ils laissent croître à volonté. Les femmes ne sont pus plus belles ; le type est le même, comme le vête ment. Une peau de sorino ou de tort guanaco leur couvre les reins. Le reste du corps est nu. Leur toilette consiste à se poudrer les cheveux, le front et les joues avec une espèce do farine jaunâtre dont ils s’étaient couverts à mon intention. « Le culte de la vieillesse et l’amour maternel paraissent développés chez ces peuples ; le v ieil...