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Journal des villes et des campagnes, 10 mai 1846

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Journal des villes et des campagnes
10 mai 1846


Extrait du journal

nait nécessaire plus que jamais à deux êtres qui lui étaient également chers, et trouva encore une lueur d’espérance dans sa piété et sa résignation. Le médecin appelé par Clotilde pour son mari, et mandé de nouveau pour son enfant, était un homme bon et charitable ; il avait compris la sainte mission de la médecine et la remplissait avec géné rosité et abnégation. Il s’était intéressé au petit ménage de la rue copeau , charmé du touchant ta bleau qu’il y contemplait avec émotion : les traits de.Clotilde, toujours jolis, mais décolorés et fatigués par les veilles, les soins continuels et la tendresse dont la jeune femme entourait son mari et son en fant, lui avaient inspiré de l’estime et de l’admira tion. Quand il vit la nouvelle épreuve que la pauvre mère allait avoir à subir, quand il reconnut que la maladie de cet enfant allait peut-être la tuer, une larme vint mouiller sa paupière, et le digne homme fit des vœux du fond de son aine pour le sauver, j Mais, hélas! la fièvre de l’aul était une de ces ma ladies dont la médecine n’a pas lu secret, et qui se j terminent ordinairement par une crise favorable ou funeste, qu’on peut calculer, mais qu’il est impossi ble de préparer à coup sùr. Pendant que le médecin , écoutant la respiration de l’enfant, lui tâtant le pouls, cherchait à lire dans ses petits yeux éteints le siège de la maladie et le ,...

À propos

Fondé en 1815, le Journal des villes et des campagnes était une feuille légitimiste et ultramondaine cherchant à satisfaire à la fois une audience urbaine et rurale. Le Journal paraît jusqu’en 1895.

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