Extrait du journal

Les Campagne* d’un enfant de eliœur. Fin. — Voir le dernier numéro. Le général Ricard, en ce moment décisif, donnant lu; même l’exemple de la poursuite, et se croyant suivi de ses grenadiers, lança son cheval sur l'arrière-garde dus fuyards, dont une partie venait de disparaître dans une des rues latérales de la place de l’église. — Pas par là ! pas par là, général ! lui cria une voix quelque peu claire. G était Blaisois, qui, après avoir pénétré plus avant, revenait sur ses pas, en courant de toute la force de jambes. Mats le général, sans faire attention à cet lo is, continuait à piquer vivement sa monture. L’en tant alors saisissant avec vigueur la bride près du mors, arrêta tout court le cheval, qui, en se cabrant, renversa le général Ricard à terre. Cette chute le sauva, il n’avait pas eu encore le temps de se relever, lorsque quatre pièces de canon, traînées à la prolonge par les Russes à l’entrée de la rue, pour protéger leur retraite, vomirent quatre volées de mitraille. Le che\al lut tue et entraîna l’enfant de chœur dans sa c.mte; mais Blaisois se releva lestement et vint tendre la main au général, qu’il avait ainsi arraché à une mort inévitable. A quelques heures de là, Napoléon avait remporté une victoire de plus : la bataille de Montmirail était gagnée I Le soir, 1 empereur, entouré de ses généraux, se ’tut iendre compte des particularités de cette glo-...