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Journal des villes et des campagnes, 25 novembre 1852

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Journal des villes et des campagnes
25 novembre 1852


Extrait du journal

lie Tueur de loupa*. — Tant que les loups n’ont fait do mal qu’aux gens - le ce pays, poursuivit lo sauvage, j’ai laissé mon fusil accroché au manteau de la cheminée ; mais si leur présence t’effraie, si tu souffres do près ou de loin, de leur voisinage, je n’attends plus rien, enfant. Dans une heure, Grand Jacques les mettra en joue; tu peux y compter. Il disait vrai, et il est urgent d’expliquer cette étrange condescendance de l'ancien soldat pour cette petite Mlle. Césarineétait orpheline, sans père ni mère comme lui. S’il était un enfant de troupe, elle était un enfant trouvé dans les champs, un champi, comme dit George Sand. HUe n’avait d’au tre abri que celui de la pitié, ni d’autre pain que celui de l’aumône. Parfois on l’employait à garder les troupeaux, et elle s’estimait plus riche qu’uno duchesse quand on lui donnait ainsi cent sous par an pour conduire cent moutons à la pâture. Quoi «ju’il en soit, ces deux misères s'étalent rencontrées dans un jour de dénûment et s’étaient vite co nprises. De là à s’entraider chacun dans la mesure de ses forces, il n’y avait pas eu loin. * Suite. Voir le numéro du 23 novembre....

À propos

Fondé en 1815, le Journal des villes et des campagnes était une feuille légitimiste et ultramondaine cherchant à satisfaire à la fois une audience urbaine et rurale. Le Journal paraît jusqu’en 1895.

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