Extrait du journal

No» adversaires habituels nous font souvent Vhon neuro de former leurs opinions d’après les nôtres , en sens inverse , bien entendu. Ce qui nous rejouit le» afflige ; ce que nous blâmons est s tir d’être approuvé d’eux. Si une argumentation si commode pouvait être à l’usaged’uiie opposition consciencieuse et réfléchie, il y aurait, dans les déclamations furibondes aux quelles certains journaux se livrent depuis quelque lents , de quoi nous rendre ministériels. A lire les vives expressions de leur mécontentement , au sujet de certains actes dépendant de notre poliliqnc extérieure , nous serions tentes de croire que le ministère s’est engagé sans réserve et sans arrièr-epenséc dans le système politique dont les intérêts et la gloire du pays lui font une loi trop îong-tems méconnue ; que notre diplomatie s’est mise de tout point en harmonie avec les besoins du teins , surtout que l’on travaille sérieusement à reformer l’administration et l’organisation intérieure du pays , d’après les nouveaux principes que les circonstances ont contraint d’adopter. C’est à de tels signe» seulement que nous pourrons reconnaître un changement politique établi sur des bases profondes et durables. Tels en seraient les seuls symptômes de quelque valeur aux yeux d’une opposition qui chercherait, dans ies actes du pouvoir, autre chose qu’un aliment à des tracasseries jour salières....